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 NICOLAS MAJDALANI

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NICOLAS MAJDALANI

Nicolas Majdalani est né le 18 juillet 1935 à Beyrouth. Il préférait toutefois célébrer un autre anniversaire, le 11 juillet 1958, jour où il a peint ou plutôt " écrit " sa première icône, comme il aimait à le corriger. Notre iconographe décède le 16 janvier 2014.

Fils de Abboud et petit-fils de Saliba Majdalani, Nicolas aimait à contempler les icônes dès son jeune âge, celles entre autres du monastère orthodoxe Notre-Dame à Achrafieh où il se rendait souvent, sa tante paternelle en étant la mère supérieure, et où deux sœurs, devenues religieuses et iconographes, les hajjehs Palégia et Mariegho de la famille Tébéchrani de Baskinta, l'ont initié à l'amour du dessin et des pinceaux.

Jeune homme, en attendant de partir pour la Grèce pour apprendre les règles de l'iconographie grecque classique, Nicolas a travaillé à l'école communautaire Saint-Élie Btina dans le quartier de Wata al-Mousseitbé. Son statut de surveillant général lui a valu un titre qui l'a honoré jusqu'à ses derniers jours, celui de Oustaz Nqoula (Maître Nicolas).

En 1958, Nicolas part en Grèce pour être formé par le célèbre maître de l'iconographie grecque, Photios Kontoglou réputé être le père du renouveau du style iconographique byzantin. Il obtient son diplôme en 1961. Il fut également détenteur d'un doctorat reçu à l'université de Michigan en 1980.

Doyen des iconographes libanais, il était membre de l'Association des dessinateurs du Québec et avait à cœur de communiquer ses connaissances artistiques à travers un atelier d'iconographie d'art byzantin qu'il a fondé au Liban.

Au Canada et aux États-Unis, il enseigna également et eut des disciples. Ses œuvres sont connues notamment par l'église Saint-Nicolas de Los Angeles (2006). Nicolas a également participé à plusieurs expositions d'icônes dont une à Merryland en Australie en 1984 et une autre au Québec en 1985.

 Au Liban, plusieurs églises ont été ornées par ses soins. Parmi ses très nombreuses œuvres, citons :
 
Les icônes
- Rangée des apôtres de Saint-Elie d'el-Minié (1972).
-  Icônes royales et rangée des apôtres de N-D de l'Assomption à Aoueinate (1963) et de Saint-Georges à Aaidamoun (1970-1971).
- Rangée des apôtres de Saint-Elie de Hamat (1962).
- Icônes royales de Saint-Georges de Broummana (1965).
- Mère de Dieu de Nativité-de-Marie à Rachaya el-Ouadi (1964),
- Icônes royales, rangée des apôtres et grande croix de Nativité-de-la-Vierge à Qabb Elias (1997).


Les fresques
- Fresque mariale de Saint-Elie Btina de Beyrouth (1960).
- Christ Bénissant (1968-1970) de Saint-Jean-Baptiste à Ouadi Chahrour (1968).
- Fresques absidales de Saint-Nicolas à Ballouné (1999).
- Christ Pantacrator de Saint-Antoine de Zahlé (2001).

 

Patricia Antaki-Masson
Juillet 2016

© Université de Balamand, Mise à jour octobre 28, 2016